Manu et Martin autour du monde

En suivant Martin, le bateau poisson clown de Manu son capitaine et de Michelle le long de leur voyage autour du monde, des enfants, les colibris de la Super Team scrutent l'horizon et se questionnent sur l'avenir de leur planète. Depuis quatre années, ce sont ces enfants, colibris voyageurs, colibris des écoles suivant le projet ou encore colibris que nous croisons sur notre route qui sont les acteurs principaux de ce blog . Cet espace est avant tout un lieu de découvertes et d'échange autour de la mer, les voyages, la voile, le respect de notre environnement et de nos aventures bien sûr !   A vivre et à faire vivre par tous: enfants, voyageurs ou à l'école, amis, familles,  passionnés de bateaux et  amoureux de notre belle terre... Notre petit travail de colibri est d'essayer de tisser un lien entre les enfants du monde, un lien tissé  des vraies valeurs, que sont le respect de l'autre et de notre planète.

LETTRE À UN AMI

LETTRE À UN AMI
 
Ce dernier week end, avec beaucoup de participants à la ''longue route',' nous étions au Bono, nous avons bien rigolé. Nous jetions , sans ménagement, nos malheurs de petits navigateurs sur la table de ce bistrot juste en haut du port, tournant pudiquement en dérision nos peurs de ces moments forts, quelquefois terribles, que nous avions vécus loin là  bas, au pays des albatros. Bravant, comme par vengeance, les démons qui hantaient alors, nos trop longues nuits de mauvais temps. Tu le sais, les mers du sud ne nous ont pas fait de cadeaux. Francis savait mettre de si beaux mots sur votre navigation en ''solidaire'' que nous en étions tous bouleversés. Seule, de temps en temps, une chaise vide autour de la table, tentait, sans y parvenir, d'affirmer ton absence. Tu sais, je crois que nous avons tous du mal à retrouver notre place dans le grand cirque des hommes, et des soupçons d'inquiétude voilaient quelquefois nos regard encore humides de rêves. Ces rêves qui peuvent nous emmener loin, très loin, jusque dans ces contrées inconnues desquelles on ne revient jamais.
Ton absence est pour nous comme une enorme tempête. Elle est de loin la plus rude, car elle sévit dans nos coeurs. Les nuages noirs de nos peurs roulent sur un  océan de doute. Il nous faut "mettre à la cape", confier notre tristesse à ce vent violent qui saura la diluer dans le  pays des oiseaux  du large, dans le grand pays des gens qui vont sur la mer.
Voila, Fanch, mon ami, je t'écrivais juste pour te dire que ces deux jours nous avons beaucoup pensé à toi,  et que nous te souhaitons tous que ce dernier grand bord soit pour toi, un grand bord de paix et de sérénité.
Manu.M le 29/06/2019
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
♡♡♡
Répondre